abercrombie milano Grande-Bretagne Le chant du c

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Lucas van Praag est mis sur la touche au début de l'année 2012 dans le cadre de la stratégie de renouvellement des équipes. Mais la récente affaire lui donne l'occasion de une dernière fois son savoir-faire.
Le Wall Street Journal n'est pas en reste. Goldman Sachs est l'une des principales banques-conseils du propriétaire, le magnat de la presse . Le président-fondateur de déteste le New York Times, qui a publié le br?lot de Greg Smith. D'autant que le new-yorkais a aidé le Guardian a révéler le scandale des écoutes téléphoniques du défunt tablo?d britannique News of the World. Le Sunday Times, qui appartient également à M. Murdoch, ironise : "Greg Smith a d? qu'il travaillait pour [link widoczny dla zalogowanych] une organisation philanthropique."
John Rogers, l'un des membres les plus influents du haut état-major, a été chargé de un successeur à M. van Praag. Amené à répandre dans l'univers, selon ses propres termes, "valeurs symboles et rites" de la vénérable maison, cet associé méfiant et secret, occupe le poste capital de responsable de l'administration. Conscient de l'enjeu, le républicain pur et dur a jeté son dévolu sur Jake [link widoczny dla zalogowanych] Stewart, ancien porte-parole du président démocrate Bill Clinton et ancien de l'actuel ministre des , .
En vérité, tous ces personnages n'ont cessé de se chez Lucas van Praag, 62 ans, légendaire directeur de la communication de Goldman Sachs (GS) qui quitte la banque d'affaires fin mars après douze années de bons et loyaux à Londres puis à . Avec [link widoczny dla zalogowanych] le départ de cet homme d'action qui a connu la grandeur et la décadence de l'enseigne new-yorkaise, c'est [link widoczny dla zalogowanych] une page du journalisme financier qui se tourne.
La contre-attaque de l'empire est foudroyante. A écouter M. van Praag, M. Smith n'est qu'un hurluberlu, amer de ne pas été promu après douze années de travail intensif, de nuits blanches et de vacances écourtées. Sa rancoeur cache une mauvaise performance, ce qui explique l'absence de promotion en novembre 2011. Placé dans le dernier "quartile", comme on dit en statistique [link widoczny dla zalogowanych] descriptive, ce perdant était condamné à être licencié ou à de lui-même, insiste la banque. Lucas van Praag bat le rappel des relais - ils sont nombreux - dont il dispose dans les influents. Des chroniqueurs bancaires, des directeurs de grands journaux ou des animateurs de talk-shows financiers sont appelés à la rescousse.
Lettre de la City
Si, de l'avis général, Lucas van Praag a réussi son chant du cygne, la réputation de la banque est au plus [link widoczny dla zalogowanych] bas à l'issue de l'affaire Smith. son image reste la priorité des priorités.
Quel conservera la postérité de Lucas van [link widoczny dla zalogowanych] Praag, bretteur incorrigible ? Retiendra-t-elle ses coups de gueule d'une violence inou?e contre les journalistes accusés de de petits ennuis en un feuilleton croustillant et vendeur ? Ou bien l'histoire gardera-t-elle en mémoire le don de comique troupier de ce raconteur jamais avare d'anecdotes ? Ou tout simplement appara?tra-t-il comme le spécimen des "moines-banquiers" comme il existait jadis des moines-soldats ?
En 2001, dans la foulée de l'introduction en de la banque, le nouveau patron et futur secrétaire au Trésor, , [link widoczny dla zalogowanych] lui demande de créer un département de la communication au niveau planétaire. Jusque-là, les contacts de GS avec les journalistes avaient été quasi inexistants. Nommé associé dès 2006, le sésame de la richesse, le gardien de la foi siège au "management committee", le comité de direction, saint des saints de l'univers goldmanien.
La dénonciation par cet ex-employé de Goldman à Londres, dans le New York Times, le 14 mars, du fonctionnement "plus toxique et destructif que [link widoczny dla zalogowanych] jamais" d'une banque pla?ant "l'intérêt du client au second plan" fait l'effet d'une bombe. Goldman Sachs est plus que jamais l'?me damnée de la finance. La description [link widoczny dla zalogowanych] peu flatteuse de la banque d'affaires par en 2009, la décrivant comme "une formidable pieuvre vampirique enroulée autour de [link widoczny dla zalogowanych] l'humanité", lui colle à à la peau.
Reste à l'heureux promu de réaliser un exploit relevant de "missions impossibles" : les fils rompus d'une tapisserie à la trame infernale.
Le , dont l'édition américaine est très lue à , est mobilisé. Après tout, le grand quotidien britannique des affaires parraine, aux c?tés de , le of the Year. Le quotidien aux pages saumon affirme que "les clients de Goldman Sachs lui restent fidèles", en citant des sources anonymes. D'anciens associés se répandent dans ses colonnes pour défendre l'honneur de l'institution face aux rumeurs et perfidies diffusées par Greg Smith.

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M. van Praag est anglais et non pas néerlandais ou sud-africain comme son nom pourrait le . L'intéressé a été successivement banquier, patron d'une PME, directeur d'une maison d'édition. Associé de l'un des plus prestigieux cabinets de relations publiques de la City, il la BNP lors de la bataille [link widoczny dla zalogowanych] boursière avec la Société générale pour le contr?le de Paribas, en 1999. Goldman, l'une des banques-conseils de la BNP, le recrute alors comme porte-parole à Londres.
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