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Posted: Tue 17:34, 24 Sep 2013 Post subject: woolrich outlet La thérapie génique au che |
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Parallèlement, les chercheurs ont passé au scalpel les tissus cérébraux de 34 cadavres d'humains, dont la moitié avait souffert de dépression et les autres [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] non. Et ils ont découvert, dans le noyau accumbens des premiers, un niveau plus faible de la protéine p11.
En dépit de toutes ces réserves, les résultats rapportés ont le mérite d'établir l'importance d'une zone très [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] localisée du cerveau dans les états dépressifs. De l'établir, ou de la , puisque des essais de stimulation profonde du noyau accumbens, par des électrodes, ont déjà été menés [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] pour des cas de dépression sévère résistant aux médicaments.
Les chercheurs ont alors observé les mouvements des rongeurs, lorsqu'ils les suspendaient par la queue, ou qu'ils les plongeaient dans une [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] bassine d'eau dont ils [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] ne pouvaient s'échapper. Ils ont constaté que les animaux renon?aient plus vite à se débattre ou à , une résignation classiquement observée dans les modèles animaux de dépression. Signe corroboré par leur moindre appétence pour une boisson sucrée, rappelant l'anhédonie (insensibilité au plaisir) des personnes dépressives.
L'expérience, conduite par Brian Alexander (Weill Cornell Medical College de New York), a pris comme cobayes six jeunes souris m?les. Elle a d'abord inactivé à l' d'un virus, dans une minuscule région de leur cerveau appelée noyau accumbens, le gène [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] p11, qui gouverne la synthèse de la protéine du même nom. Celle-ci est connue pour réguler le signal transmis aux cellules cérébrales par la sérotonine, un neuromédiateur impliqué dans l'humeur, le sommeil et la mémoire.
"Il s'agit d'un travail sérieux et novateur, qui apporte des éléments importants sur la physiopathologie de la dépression", commente Stéphane Jamain, de l'Institut national de [url=http://www.3rivers.com/swforum/index.php?t=msg&goto=103794&rid=821&S=dac24092fdb01009e6f2bffc3e41e16a#msg_103794]louboutin pas cher Les trous de mémoire de François Fillon[/url] la santé et de la recherche médicale (Inserm, équipe de psychiatrie génétique, h?pital Henri-Mondor de Créteil). Mais, ajoute-t-il, "cela ne signifie pas [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] qu'il va révolutionner la psychiatrie".
Cette stratégie curative, consistant à des gènes défectueux, ou à des gènes correcteurs dans certaines cellules, est [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] expérimentée depuis peu chez des malades parkinsoniens. Mais elle est inédite pour la dépression. L'enjeu est énorme, puisque cette pathologie est en passe de la deuxième cause d'invalidité après les maladies cardio-vasculaires, selon l'Organisation mondiale de la santé. Et qu'elle résiste, chez près d'un patient sur trois, à l'arsenal des médicaments antidépresseurs.
Dans le cas précis, l'extrapolation du modèle animal à l'homme semble d'autant plus hasardeuse que la thérapie génique a été effectuée sur des souris ?gées de onze semaines seulement. Ce qui, transposé à l'homme, reviendrait à un traitement précoce, [url=http://www.blackberryfans.com/forum.php?mod=viewthread&tid=102000&fromuid=165920]moncler sito ufficiale Get How To Write A Home Sale Ad Internet[/url] de post-adolescents, potentiellement avant l'apparition des premiers sympt?mes.
Il reste à démontrer que celui dont les chercheurs ont mis en évidence l'action joue un r?le plus déterminant que les autres. Cela, pour l'ensemble des manifestations dépressives, et non [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] pas seulement pour un type spécifique de dépression.
L'étude est cosignée par treize biologistes, dont le patron, Michael Kaplit, professeur associé au Weill Cornell Medical College, est aussi cofondateur et consultant de la société américaine de biotechnologies Neurologix Inc. Cette société, cotée en , a acquis la licence d'un brevet déposé par l'université Cornell, sur la thérapie génique avec le gène p11. Les intérêts financiers en jeu expliquent, peut-être, [url=http://sanduoyouxi.com/viewthread.php?tid=18267&extra=]hollister Le G20 doit mettre en place une taxe sur les transactions financière[/url] s'agissant des perspectives thérapeutiques, le raccourci un peu rapide fait entre des souris et des hommes.
Medecine manque furieusement de romantisme. Ce travail laisse - de fa?on encore très préliminaire - la possibilité d'une thérapie génique des dépressions sévères.
"Le recours à la thérapie génique pour des troubles psychiatriques complexes reste un domaine inexploré", estiment eux aussi, dans une mise en perspective publiée dans la même revue, trois chercheurs de la firme pharmaceutique américaine Johnson & Johnson. A leurs yeux, "même si nous nous engageons sur une nouvelle voie prometteuse, un grand nombre de questions cliniques et réglementaires doivent être résolues avant que de telles thérapies puissent être mises en oeuvre ".
Enfin, et peut-être surtout, ce travail propose une approche strictement biologique d'un trouble du comportement, dont les praticiens considèrent qu'il est la résultante d'un faisceau complexe où se mêlent des facteurs personnels, sociaux et environnementaux, associant traumatismes, stress et conditions de vie.
L'équipe a ensuite procédé à l'expérience inverse, en réintroduisant dans leur [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] cerveau, par le truchement d'un autre virus, le bon gène, afin de l'expression de la protéine. Les animaux ont retrouvé une agitation normale, en même temps que leur go?t pour le sucre.
Ils en concluent que, chez l'homme comme chez la souris, le noyau accumbens et le gène p11 jouent un r?le-clé dans la dépression. Et qu'une thérapie génique pourrait être envisagée pour "des patients présentant une dépression majeure, et réfractaires aux autres traitements [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] antidépresseurs".
En outre, l'observation, post mortem, d'une carence de la protéine p11 dans le cerveau des sujets dépressifs pose l'éternelle question de la poule et de l'oeuf. Comme il en va pour d'autres troubles psychiatriques, comme la schizophrénie ou l'autisme, il est impossible de déterminer si les anomalies cérébrales repérées sont la cause ou, au contraire, la conséquence de ces affections.
L'étude se focalise de surcro?t sur un gène particulier, alors que la dépression, pour autant qu'elle puisse s' par des causes génétiques, implique [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] vraisemblablement de nombreux gènes.
En outre, note Stéphane Jamain, qu'ils débouchent ou non sur une future thérapie génique, ils offrent un espoir aux dépressifs. Ils suggèrent, en effet, que cette pathologie, même dans l'hypothèse où elle serait inscrite dans les gènes, "peut être corrigée a posteriori, en compensant un déficit de neurotransmetteur".
Entre la réaction d'un rongeur pendu par la queue et le comportement humain, il existe un fossé vertigineux. Même si les tests de la pendaison et de la nage forcée font partie de la batterie des protocoles standards utilisés avant l'éventuelle mise sur le marché d'un antidépresseur.
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