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Posted: Wed 14:31, 11 Sep 2013 Post subject: louboutin Ils ne lemporteront pas au paradis |
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Il y a Willard, revenu traumatisé de la guerre dans le Pacifique, après vu un ami être écorché vif et crucifié, et qui, quelques années après son retour, procède à des sacrifices d'animaux pour Dieu d'épargner sa jeune épouse rongée par un - en vain, évidemment. Il y [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] a Roy, le prédicateur convaincu qu'il peut les morts, et Théodore, le musicien handicapé (il a avalé de l'antigel pour sa foi au défi), qui accompagne ses prêches à la guitare et pousse son acolyte [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] à ses talents résurrecteurs. Il y a Carl et Sandy - "mais il leur arrivait aussi d' d'autres noms" -, qui écument les routes du pays à la [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] recherche d'auto-stoppeurs qu'ils tueront et mutileront avant de les en photo. Et puis un pasteur amateur de chair fra?che et d'?mes torturées, un shérif corrompu et assassin, une orpheline paumée...
de son premier recueil de nouvelles (Buchet-Chastel, 2010), le lieu où se déroule une partie de son premier roman... "Knockemstiff" semble bien être, aussi, la devise d'écrivain de Donald Ray Pollock : cette contraction de l'expression anglaise "knock them stiff", qui peut se par "étends-les raides", renvoie à l'effet que produit, pour le meilleur, l'écriture de cet Américain de 58 ans, ancien ouvrier dans une usine de papier venu tardivement à la littérature : ce livre ressemble à une succession de coups assénés - directs à l'estomac ou crochets plus vicieux -, qui laissent le lecteur groggy et ébloui. Et même assez atteint pour en .
Un ciel vide
La brièveté des chapitres consacrés alternativement à chacun des personnages est le premier indice de sa ma?trise du tempo [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]outlet hogan[/url] narratif. Sa capacité [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]giubbotti peuterey[/url] à à temps une description horrifique, pour place à une ellipse efficace, en est une autre, tout comme l'alternance de passages au lyrisme crépusculaire, de dialogues d'une grande justesse et de commentaires ironiques. Car l'humour, aussi étrange que cela puisse para?tre, apparente également le roman de Donald Ray Pollack à l'oeuvre de Flannery O'Connor. Il rappelle aussi celle de Cormac McCarthy - Pollock a raconté à la presse américaine, enthousiasmée par son entrée en littérature, que, pour se un bagage littéraire et se l'oreille, il avait recopié inlassablement des textes qu'il aimait, avant de [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] se .
Donald nous plonge dans un bain de saleté, d'horreur et de désespoir, un univers littéralement infernal. Mais s'il sait de l'effet d'accumulation, il per?oit très précisément quand le trop-plein de [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]hogan outlet[/url] gothique et de sordide menace de à la puissance suffocante de son texte. Il frappe si juste, si fort, le lecteur, parce que le secret de son uppercut [url=http://www.buynflticketsonline.com]Cheap NFL Tickets[/url] est celui de tous les bons cogneurs : le sens du rythme.
Le Monde.fr a le plaisir de vous [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] la lecture de cet article habituellement réservé [url=http://bbs.yingsheng.net/forum.php?mod=viewthread&tid=1100554]hollister france Cest donc ainsi quHenri Dutilleux vit et compose[/url] aux abonnés du Monde.fr.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en
Le Diable, tout le temps n'est pourtant pas précisément le genre de livre que le lecteur saisit avec entrain. Après s'être pris le prologue en plein visage, il pourrait même envie de les beignes qui s'annoncent... mais ces premières pages sont trop époustouflantes : le voilà ferré. Le roman, situé entre 1945 et 1965, entre l'Ohio et la Virginie-Occidentale, se présente comme [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] une galerie de portraits dont on ne saisit pas avant la fin quels liens unissent les protagonistes.
Cet humour noir sous-jacent permet à Pollock de se à la juste distance de ses personnages. Ni trop près - évitant ainsi l'écueil de la complaisance - ni trop loin - ce qui risquerait d' de l'humanité cette poignée de personnages fracassés. L'auteur réussit à nous les sinon proches, du moins souvent touchants, malgré leurs turpitudes - ou peut-être justement à cause d'elles, car leur folie et leurs maux viennent de loin. Cette proximité dans laquelle il les place avec [url=http://www.cglmlcgw.com/bbs/thread-5265-1-1.html]outlet hogan Résidence secondaire comment minorer la plus-value imposable[/url] le lecteur est peut-être bien la forme de rédemption que Donald Ray Pollock offre à ses personnages. Et l'une des raisons pour lesquelles son roman nous laisse "raides" par K.-O.
Face [url=http://www.buynflticketsonline.com]NFL Tickets[/url] à cette accumulation de , de violence et [url=http://www.lvlang.co/home.php?mod=space&uid=87900][/url] de démences, on pense à Flannery O'Connor (1925-1964), cette romancière américaine majeure persuadée que Les braves gens ne courent pas les rues ( de son plus fameux recueil de nouvelles, Gallimard, 1963) et chez qui pullulent les évangélistes sanguinaires, les colporteurs assassins et autres psychopathes. Comme dans l'oeuvre de cet écrivain du sud des Etats-Unis, les personnages de Donald Ray Pollock, quoique appartenant au Midwest, sont obsédés par Dieu, mais il n'y a aucune forme de gr?ce possible, aucune rédemption à l'horizon pour eux. Ils ont beau les actes abominables ou tragiquement absurdes avec l'espoir d' une réaction divine, f?t-elle une sanction, ils se heurtent à un ciel vide. Tous espèrent le salut au coeur même des ténèbres - "Il pouvait encore au Paradis, au moins s'il se repentait", écrit Pollock, épousant les pensées du pasteur lubrique. Ils ne le trouveront pas, mais finiront par une forme tordue de , incarnée par un personnage aux allures bibliques, à ceci près que Dieu, jamais, ne lui prête la main.
Commentaires ironiques
Le Diable, [url=http://www.rathmell-arch.co.uk/hollister.html]hollister uk[/url] tout le temps (The ), de Donald Ray Pollock, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par , , 384 p., 22 ?.
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