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C'est sans doute avant tout un problème de jeu - et c'est ce qui surprend le plus chez Ostermeier. Les comédiens semblent ne pas trouvé le registre adéquat pour ce thé?tre où les personnages créent de l'opacité et du mystère à mesure qu'ils parlent. C'est notamment le cas de Valérie Dréville, qui, dans le r?le de Mme Alving, surjoue dans un registre psychologique qui suscite le malaise : l'hystérie n'est pas l'émotion vraie. C'est aussi [url=http://www.lcdmo.com/jordanpascher.php]jordan pas cher[/url] le cas pour Fran?ois Loriquet (le [url=http://imqt.xzhu.com/forum.php?mod=viewthread&tid=11688]peuterey outlet RoarHosting Deals Are The Up And Coming First-rate Buying Secret[/url] pasteur Manders), et pour (Engstrand, le père "officiel" de Régine).
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C'est cela, la puissance avec laquelle Ibsen montre que les forces du passé peuvent nous empêcher de , nous en morts-vivants, qui est si parlant aujourd'hui, dans un monde ou l'on peut la sensation assez prégnante que "nous sommes tous des revenants", comme le dit Mme Alving. Et c'est cela, sans doute, qui a mené vers cette pièce superbe et austère.
Hélas, ses Revenants dé?oivent. La représentation manque de la force et de la vie nécessaires pour qu'on saisisse vraiment les [url=http://www.yubbi.de/Fanny0i424/blog/1770575/]hollister sale Tips To Save Money By Installing En[/url] enjeux de la pièce. Est-ce le fait de en [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] fran?ais, sans ses équipes habituelles de la Schaubühne ? Ostermeier est pourtant parfaitement bilingue, et a choisi d'excellents acteurs. Est-ce ce thé?tre de l'intime qui lui convient moins que d'autres pièces d'Ibsen, à portée plus ? Est-ce l'adaptation elliptique de la pièce, que cosignent le metteur en scène et l'écrivain Olivier Cadiot ? Est-ce la scénographie qui, pour être du décorateur habituel d'Ostermeier, Jan Pappelbaum, est en retrait par rapport aux somptueux dispositifs des spectacles précédents ? Toujours est-il que l'affrontement des forces de vie et de mort, grand sujet de tout le thé?tre d'Ibsen, peine ici à s'.
On [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] se réjouissait de le directeur de la Schaubühne de Berlin [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] s' des Revenants, qu'il monte en fran?ais, au Thé?tre , avant une tournée fran?aise. On se réjouissait d'autant plus qu'Ostermeier poursuit un parcours exceptionnel avec Ibsen, jalonné par trois spectacles qui ont fait date : Nora (Maison de [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] poupée), et Un ennemi du peuple.
Malaise
Les Revenants, d'après Henrik Ibsen. Traduction et adaptation : et Thomas Ostermeier. Thé?tre Vidy, 5, av. [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] E.-Jaques-Dalcroze, Lausanne. Tél. : 021-619-45-45. jusqu'au 29 mars. Du 5 au 27 avril au Thé?tre Nanterre-Amandiers. ? Douai, Nantes, Thonon-Evian et en mai, à Caen et au Printemps des comédiens de Montpellier en juin.
Mélodie Richard (Régine), une des jeunes actrices les plus libres et lumineuses de sa génération, s'en tire mieux, [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] ainsi qu' (Osvald), qui s'approche de la dimension la plus humaine et la plus déchirante de la pièce. Mais sur le plateau du Thé?tre Vidy, on ne les entend pas toujours très [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] bien, ces cinq comédiens. Tout devrait se avec le temps, et le spectacle devrait gagné lors de sa venue à Nanterre (Hauts-de-Seine), début avril. On l'espère. A Paris, Thomas Ostermeier est toujours très attendu.
a provoqué un scandale. "Le plus grand du XIXe siècle dans la vie culturelle de la Scandinavie, avec des retentissements dans le monde entier", selon son biographe . Avec cette pièce ou r?dent les spectres de la syphilis, de l'adultère, de l'inceste et même de l'euthanasie, l'auteur norvégien s'est fait de fou et de vicieux ayant produit une "accumulation d'atrocités". Aujourd'hui, la pièce ne choque plus, mais reste fascinante. Ce n'est plus tant la manière dont Ibsen se dresse contre l'hypocrisie de la morale bourgeoise qui touche, que l'art avec lequel il fait le fatum tragique dans les salons de la bourgeoisie - et donc chez tout un chacun.
Ce salon est celui de Mme Alving, une veuve qui, dans sa maison triste, près d'un fjord, voit son [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] fils, après les années qu'il a passées à Paris et à Berlin. Osvald revient parce qu'il souffre de cette maladie innommée et innommable, la syphilis. Ce secret, qu'il avoue à sa mère, en amène d'autres : le capitaine Alving, loin d' été cet être irréprochable dont on célèbre la mémoire, a mené une vie de [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] débauche. Régine, la bonne de Mme Alving, n'est autre que la demi-soeur d'Osvald, fruit [url=http://www.tpjyzx.net/forum/showtopic-805359.aspx]peuterey outlet The Benefits Of Creating A Camping Checklist[/url] des amours du capitaine et de la mère de Régine, qui servait aussi dans [url=http://www.lcdmo.com/jordanpascher.php]air jordan pas cher[/url] la maison. "Les fautes des pères retombent sur les fils", dit la pièce.