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 hollister pas cher Le Japon, lannée daprès

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PostPosted: Thu 14:33, 12 Sep 2013    Post subject: hollister pas cher Le Japon, lannée daprès

Au-delà des grands projets de reconstruction annoncés en fanfare - une manne pour les géants du génie civil, qui écrasent au passage les petites locales - et des slogans "Courage " qui ont fleuri depuis des mois se dessine une réalité moins florissante au fil des récits des sinistrés, qui se répètent comme une longue litanie d'un lieu à un [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] autre. Des vies brisées par les deuils, la destruction, et dont l' est bouché.
"Soudain, sans gare, tout bascule", se souvient Takiko Takeda. C'était il y a un an. Les mains de ce "petit bout" de femme vigoureuse d'une soixantaine d'années tremblent encore lorsqu'elle évoque ce qu'elle a vécu. Elle habitait le quartier de Minamihama, situé en bord de mer dans la ville portuaire d'Ishinomaki (160 000 habitants). Ici, le tsunami du 11 mars 2011 a fait 3 800 morts et disparus. "Nous étions au crématoire, pour les funérailles [url=http://www5c.biglobe.ne.jp/~suzurann/yybbs/yybbs.cgi]hollister outlet sale Coup de[/url] de mon beau-frère. On était en train de le cercueil du corbillard quand le séisme s'est produit. Puis, ce fut l'alerte au tsunami. On ne comprenait pas ce qui se passait. Affolés, nous sommes remontés en voiture, mais la vague arrivait. J'ai vu le cercueil emporté et puis ce fut le tour de notre voiture. Portée par les flots, elle s'est encastrée dans une maison qui flottait elle aussi. Nous avons pu et nous sommes restés sur le toit à dériver jusqu'à l'aube du lendemain avant d'être secourus."
Au fond de sa crique, Shirahama, à une trentaine de kilomètres d'Ishinomaki, était une bourgade de pêcheurs. C'est devenu un terre-plein vide face à la mer, dans un paysage d'?lots rocheux et de pinèdes tel qu'on en voit sur les estampes. Le village ne sera jamais reconstruit. Le lieu est trop dangereux.
Ces logements dans lesquels vit encore une bonne partie des 330 000 sinistrés devront être évacués en mars 2013. "Il ne reste rien de notre maison. Nous avons re?u une indemnité de 1 million de yens (10 000 euros). Là où nous habitions, c'est devenu trop dangereux, dit la mairie. Mais où ?" A Ishinomaki, 28 000 maisons ont été englouties. La vague, qui a atteint 10 m, a pénétré dans les terres sur 7 km. A Ogatsu, port à quelques dizaines de kilomètres de là, 80 % des b?timents ont été détruits et la ville a été désertée par ses 4 000 habitants. Plus au nord, à Rikuzen Takata, ravagée par le tsunami et les incendies (1 800 morts, soit près de 10 % de la ), une partie des habitants sont partis et ne reviendront pas.
Katsuya Sasaki a de la [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]hogan outlet[/url] chance : il vit dans une maison neuve sur une hauteur. Elle fait partie d'un projet du département d' de l'université Kogakuin à Tokyo et d'une entreprise de construction locale qui, avec des charpentiers des environs, a construit onze maisons de bois de traditionnel. Certes, une goutte d'eau, compte tenu des besoins : "Nous voulions que, plut?t que des logements provisoires à 5 millions de yens l'unité destinés à être détruits deux ans après, il était préférable de aussi vite des habitations [url=http://www.51vkk.com/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=146245&fromuid=63]barbour sale Le prévisible déclin du salariat - LeMonde.fr[/url] permanentes en utilisant des techniques traditionnelles pour un co?t de 9 millions de yens", explique , de l'université Kogakuin. Le projet a été financé par des donations.
Des plans de reconstruction sont prêts, mais le gouvernement central ne prend pas de décision. "On ne peut rien , à cause des retards au niveau gouvernemental", reconna?t-on à la mairie d'Ishinomaki, aujourd'hui installée dans les locaux d'un ancien grand magasin. Dans la population, ces projets suscitent plus de doutes que de certitudes. Seiichi Nagashima, propriétaire de la p?tisserie Kasaya, à Ishinomaki, aimerait bien son activité au même endroit, mais "le projet de reconstruction prévoit l'installation d'une digue de 5 mètres de haut, dont le tracé passe juste devant le magasin".
A Minamisoma, dont la partie sud [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] se trouve dans les [url=http://lhkgwr.yw.wh-baidu.com/Review.asp?NewsID=301]Encourageons la philanthropie européenne[/url] zones des 20 km interdits d'accès autour de la centrale, 43 000 personnes sur 51 000 sont parties, et 7 000 personnes vivent dans les logements provisoires : "Jusqu'à quand ?, interroge . Je ne suis plus bien jeune pour ainsi. " Les plus ?gés ont peur de se isolés dans de grands ensembles : ce fut le cas à Kobé, après le séisme de 1995. Le taux de suicides y fut élevé. Depuis le 11 mars, 1 300 victimes du tsunami se sont donné la mort.
Un énorme travail de déblaiement a certes été fait dans les préfectures sinistrées (Fukushima, Miyagi et Iwate) : les de [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] désolation ont fait place à des rues qui ont repris un semblant de normalité avec leurs publicités, leurs petits commerces et, ?à et là, des béances : l'emplacement de maisons effondrées. Ailleurs, ce sont à perte de vue des terrains [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] vagues, aplanis, entrecoupés parfois d'immenses mares où se croisent à angle droit des routes refaites mais vides qui ne mènent nulle part. Mais les stigmates restent dans les coeurs.
Il y a peu de travail, et le départ des jeunes aggrave le vieillissement des régions affectées : 41 000 personnes ont quitté les préfectures de Fukushima, Iwate et Miyagi. Cet exode prend une dimension particulière à Fukushima, où la crise a porté un coup supplémentaire aux victimes du tsunami - et à bien d'autres qui vivaient pourtant loin de la c?te. La majorité (31 000 personnes) de ceux qui ont quitté les régions sinistrées vivait dans cette préfecture.

Aujourd'hui, elle vit avec son mari, son fils, sa bru et leurs deux enfants dans une maisonnette préfabriquée de 60 m? dans un quartier 2 000 logements provisoires à Ishinomaki. "Dans un an où serons-nous ? [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]outlet hogan[/url] Personne ne le sait", dit-elle.
Le long de la c?te, en remontant vers le nord, les routes ont été dégagées, et par endroits des tapis de débris amoncelés barrent la vue sur plusieurs mètres de [url=http://www.mylnefieldanalysis.co.uk/barbour.html]barbour factory shop[/url] hauteur [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] et des centaines de longueur. Ailleurs, on tombe sur des entassements de carcasses de ou des b?timents éventrés aux squelettiques charpentes d'acier tordues devant lesquels un petit autel bouddhique a été dressé avec des fleurs et quelques offrandes. Certaines agglomérations ont disparu : ce ne sont plus que des "lieux-dits".
Les raisons des départs ne se limitent pas à la menace radioactive : les [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] perspectives d' sont [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] limitées, sauf dans le b?timent, mais les activités telles que l'agriculture et la pêche périclitent. A Ishinomaki, les pêcheurs peinent : les prises ne dépassent [url=http://www.re-tek.co.uk/abercrombie.html]abercrombie and fitch[/url] pas le quart de ce qu'elles étaient avant la catastrophe.
Dans le petit port voisin d'Ozaki, une dizaine de familles de pêcheurs ont reformé une communauté. Au fond de la baie, entourée de collines, la petite agglomération n'a eu qu'un mort. "Les familles ont fui sur les hauteurs, et nous, nous sommes partis en mer pour éviter la vague : en dix minutes à plein moteur, on est assez loin, et la moitié des bateaux ont été sauvés", rappelle . Un tiers des familles sont restées. Les hommes pêchent des algues (dont raffolent les Japonais), que les femmes préparent sur le quai avant de les dans des baquets chauffés à l'électricité. "On a nettoyé par nous-mêmes, et le département nous a fourni des équipements." Là, la communauté n'a pas éclaté, et la vie a repris. Ailleurs, ce n'est pas le cas, et beaucoup de pêcheurs sont devenus manoeuvres.
La reconstruction se concentre sur les grandes villes, à par Sendai (1 million d'habitants) : le taux d'occupation des h?tels a augmenté de 10 % au cours des derniers mois. Certes, affectée dans sa partie proche de la mer, Sendai ne para?t guère une ville frappée par un désastre, avec ses boutiques de et ses restaurants qui font salle pleine. Une animation qui contraste avec la situation des villes c?tières de moindre importance, qui se dépeuplent.
Un sentiment d'abandon que résume cette formule d'un sinistré : "Nous sommes des prisonniers de ge?les sans barreaux qui ignorent combien de temps ils ont encore à ." Il vit dans le même lotissement de logements provisoires que Mme Takeda, b?ti sur un terrain destiné à une zone industrielle, coupé de routes sur lesquelles foncent des [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] poids lourds.


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