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Elle se délite partout, [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] d'ouest en est, du sud au nord, avec la montée de ces populismes, de ces chauvinismes, de ces idéologies d'exclusion et de haine que l'Europe avait précisément pour mission de , de , et qui relèvent honteusement la tête : comme il est loin le temps où, dans les rues de France, en solidarité avec un étudiant insulté par un chef de parti à la mémoire aussi courte, lui aussi, que ses , on scandait "nous sommes tous des juifs allemands !", comme ils paraissent loin, ces mouvements de solidarité, à Londres, à Berlin, à Rome, à [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] Paris, avec les dissidents de cette autre Europe que nommait l'Europe captive et qui apparaissait comme le coeur de l'Europe !
CES ID?OLOGIES D' ET DE HAINE
L'INDIFF?RENCE ET LE CYNISME DES NATIONS SOEURS
Sans progrès, autrement dit, de cette intégration politique dont l'obligation est inscrite dans les traités européens mais qu'aucun responsable ne semble prendre au sérieux, sans abandon de compétences par les Etats-nations et sans une [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister france[/url] franche défaite, donc, de ces souverainistes qui poussent les peuples au repli et à la déb?cle, l'euro se désintégrera comme se serait désintégré le dollar si les sudistes avaient gagné la guerre de Sécession.
Jadis, on disait : socialisme ou barbarie. Aujourd'hui, il faut : union politique ou barbarie. Mieux : fédéralisme ou éclatement et, dans la foulée de l'éclatement, régression sociale, précarité, explosion du ch?mage, misère. Mieux : ou bien l'Europe fait un pas de plus, mais décisif, dans la voie de l'intégration politique, ou bien elle sort de l'Histoire et sombre dans le chaos.
Vassilis Alexakis, Antunes, , , , écrivains ; Bernard-Henri Lévy, [url=http://www.orlando-apts.com/nfljerseys/]nfl jerseys[/url] philosophe et membre du conseil de surveillance
du "Monde"...
N'y a-t-il pas une loi d'airain qui veut que, pour qu'il y ait monnaie unique, il faut un minimum de budget, de normes comptables, de principes d'investissement, bref, de politiques partagées ? Le théorème est implacable. Sans fédération, pas de monnaie qui tienne.
Et quant à la petite Internationale de libres esprits qui se battaient, il y a vingt ans, pour cette ?me de l'Europe qu'incarnait Sarajevo sous les bombes et en proie à un "nettoyage ethnique" impitoyable, où est-elle passée et pourquoi ne l'entend-on plus ?
Cette Europe comme volonté et représentation, comme chimère et comme chantier, cette Europe qu'ont relevée nos pères, cette Europe qui a su une idée neuve en Europe, qui a pu aux peuples de l'après-seconde guerre mondiale une paix, une prospérité, une diffusion de la démocratie inédites mais qui est, sous nos yeux, en train de se déliter.
Et puis l'Europe se délite enfin du fait de cette interminable dont chacun sent bien qu'elle n'est nullement réglée : n'est-elle pas une chimère, pour le coup, cette monnaie unique abstraite, flottante, car non adossée à des économies, des ressources, des fiscalités convergentes ? Les monnaies communes qui ont marché (le mark après le Zollverein [url=http://www.msc-sahc.org/moncler.asp]doudoune moncler pas cher[/url] - l'union douanière -, la de l'unité italienne, le franc , le dollar) ne sont-elles pas celles qu'a soutenues un projet commun ?
POUSSENT LES PEUPLES AU REPLI ET [url=http://www.getconversational.com]www.getconversational.com[/url] ? LA D?B?CLE
Elle se délite à Rome, son autre berceau, son autre socle, la deuxième matrice (la troisième étant l'esprit de Jérusalem) de sa morale et de ses savoirs, l'autre lieu d'invention de cette distinction entre la loi et le droit, ou entre l'homme et le citoyen, qui est à l'origine du modèle démocratique qui a tant apporté, non seulement à l'Europe, mais au monde : cette source romaine polluée par les poisons d'un berlusconisme qui n'en finit pas de , cette capitale spirituelle et culturelle parfois comptée, aux c?tés de l', du , de la et de l', parmi les "PIIGS" que fustigent des institutions financières sans conscience ni mémoire, ce pays [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] qui inventa l'embellissement du monde en Europe et qui prend des allures, à tort ou à raison, d'homme malade [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] du continent - quelle misère ! quelle dérision !
Sans unité politique, la monnaie dure quelques décennies puis, à la faveur d'une guerre, d'une crise, se désagrège.
Nous n'avons plus le choix : c'est l'union politique ou la mort. Cette mort peut maintes formes et plusieurs détours. Elle peut deux, trois, cinq, dix ans, et être précédée de rémissions en grand nombre et donnant le sentiment, chaque fois, que le pire est conjuré.
Mais elle adviendra. L'Europe sortira de l'Histoire. D'une fa?on ou d'une autre, si rien ne se passe, elle en sortira. Ce n'est plus une hypothèse, une crainte vague, un chiffon rouge agité à la face des Européens récalcitrants. C'est une certitude. Un horizon indépassable et fatal. Tout le reste - incantations des uns, petits arrangements des autres, fonds de solidarité truc, banques de stabilisation machin - ne fait que l'échéance et le mourant dans l'illusion d'un sursis.
. Pas l'Europe comme territoire, naturellement. Mais l'Europe comme idée. L'Europe comme rêve et comme projet. Cette selon l'esprit célébré par le philosophe [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] (1859-1938) dans ses deux grandes conférences prononcées en 1938, à Vienne, à la veille de la catastrophe nazie.
Elle [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]outlet moncler[/url] se délite à Athènes, l'un de ses berceaux, dans l'indifférence et le cynisme [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister pas cher[/url] des nations soeurs : il fut un temps, celui du mouvement philhellène, au début du XIXe siècle, où, de Chateaubriand au , de Berlioz à Delacroix, ou de Pouchkine au jeune , tout ce que l'Europe comptait d'artistes, [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] de poètes, de grands esprits, volait à son secours et militait pour sa liberté ; nous en sommes loin ; et tout se passe comme si les héritiers de ces grands Européens, alors que les Hellènes ont à une autre bataille contre une autre forme de décadence et de sujétion, ne trouvaient rien de mieux à que de les , de les , de les plus bas que terre et, de plan de rigueur imposé en programme d'austérité qu'ils sont sommés d', de les dépouiller de ce principe même de souveraineté qu'ils ont, naguère, inventé.
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