hollister france « Si la France dit non , on se r

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Alain Raynal
Donc, le fait qu'il faille l'unanimité pour réviser la constitution, que la fiscalité continuera à relever des ?tats, rendant impossible la marche vers une harmonisation fiscale puisque certains s'y opposeront, que les services publics devront entrer dans le jeu de la concurrence, tout cela constitue quelques-uns des éléments qui me conduisent à dire ? non ? à ce traité.

Et donc, à ne pas accepter la campagne de dramatisation si le ? non ? devenait - majoritaire...
Quels sont les points qui [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] vous préoccupent le plus ?
Martin Malvy. Si la France qui compte dans l'Europe [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour sale[/url] dit ? non ?, et bien on se remettra autour de la table et on rediscutera des modalités du traité. On essayera de le faire avancer dans un sens meilleur. Négocié par Chirac, ce projet de traité n'a pas été défendu dans la forme et le contenu que nous aurions souhaités. Il n'y aura pas de crise en Europe. De toute fa?on, le [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister pas cher[/url] traité, s'il est approuvé, ne s'appliquera qu'en 2009, et jusque-là, c'est le traité de Nice qui continuera d'être appliqué. Dramatiser veut dire aussi que si un autre pays d'Europe dit ? non ? ce serait la catastrophe. Sur 25, il y en aura bien quelques-uns qui s'y opposeront. Il ne faut pas passionner ce débat, il

Martin Malvy. Les préoccupations premières portent sur le minimum fiscal et le minimum social. Il n'est pas possible de plaider, comme nous le faisons, pour une construction sociale de l'Europe - pour une Europe puissance, c'est-à-dire un continent organisé -, si dans le même temps on laisse perdurer pour de longues années au sein de l'Europe des distorsions qui mettront à mal nos propres politiques sociales. Il ne s'agit pas demain d'imposer brutalement aux pays entrants une fiscalité qu'ils ne pourraient pas supporter. ?tre européen, c'est [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey prezzi[/url] avoir la volonté de soutenir les peuples qui entrent dans l'Europe [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] pour les aider à avancer vers nos niveaux de vie. Nous devons obtenir que progressivement les fiscalités se rejoignent afin qu'une concurrence exacerbée ne soit pas organisée au [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] sein même de l'Europe. Le traité prévoit que chaque pays reste responsable de sa fiscalité. Il n'y aura pas d'harmonisation fiscale, sauf si elle est décidée à l'unanimité. La concurrence qui s'engagera au sein de l'Europe en raison de niveaux fiscaux et sociaux différents se retournera contre nos propres politiques sociales car les gouvernements en place seront obligés [url=http://www.davidhabchy.com]barbour factory shop[/url] de s'aligner sur leurs partenaires européens. On le voit bien, c'est l'Angleterre qui a gagné avec sa conception d'une Europe libérale, ouverte à tous les vents, réduite à un marché. Ce n'est pas l'Europe puissance que nous, Fran?ais, imaginons. Le texte précise aussi que les services publics devront jouer dans le cadre de la concurrence. Cela signifie qu'à terme il n'y aura plus de services publics.

Ce projet de constitution comprend trois chapitres. Les deux premiers sont consacrés aux institutions. Une constitution, c'est le rappel de valeurs, l'affirmation du fonctionnement des institutions, et non un engagement de politique économique. S'il n'y avait que ces deux chapitres je voterai ? oui ? parce qu'il y a quelques avancées. Le problème réside dans le troisième chapitre qui définit pour longtemps une politique libérale en Europe.
Qu'est-ce qui vous incite à exprimer publiquement plus que des réserves sur la constitution proposée ?
Avant d'en venir aux analyses que vous [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour outlet[/url] portez sur ce projet constitutionnel, comment réagissez-vous aux diverses voix qui s'élèvent pour prédire le chaos si le ? non ? l'emportait ?
correspondant régional.

faut le mener de manière - raisonnable.
Toulouse,
Martin Malvy. Il ne s'agit plus cette [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] fois d'un traité mais d'une constitution. Avec la solennité que l'on va lui accorder, elle va s'imposer pendant des années. Pendant des décennies même, parce qu'il est prévu dans le texte que pour pouvoir la réviser l'ensemble des pays d'Europe devront au préalable se mettre d'accord sur le contenu de la révision. On voit bien la difficulté pour obtenir un accord unanime des 25 ou 30 pays. C'est le premier point qui mérite réflexion. L'argument que j'entends beaucoup et qui consiste à dire : ? Ce texte n'est [url=http://www.lcdmo.com/jordanpascher.php]air jordan pas cher[/url] pas parfait mais il faut voter "oui" et on verra après ? est, selon moi, d'une immense fragilité parce que l'Europe à 25 ou à 30 ne parviendra pas à se mettre d'accord sur [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] des textes essentiels.

Martin Malvy. Il serait quand même [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] paradoxal de poser une question tout en affirmant dans le même temps qu'il n'y a qu'une réponse possible. Pourquoi demander à 350 millions de citoyens de se prononcer, si c'est pour leur indiquer qu'il n'y a de toute fa?on qu'une issue à retenir ? Cet argument ne vaut pas. La construction européenne est une longue marche, patiente, difficile, parce qu'elle réunit 25 pays, 28, voire 30 dans quelques années. Il peut y avoir des moments de pause où l'on réfléchit. Je suis profondément européen. Comme parlementaire, tous mes votes l'ont - démontré.

Propos recueillis par

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