jordan pas cher Tunisie les barricades de l'espoi

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L’armée a beau certifier que les derniers « miliciens » auraient tous été arrêtés, les Tunisiens, des quartiers chics de Sidi Bou Sa?d aux banlieues populaires du [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] sud de Tunis, veillent. Nuit après nuit blanche.
Quatre jours que ?a dure. Armés de b?ton, de couteaux de cuisine, d’un arsenal de fortune, les hommes montent la garde. Du couvre-feu à l’aube. Pour protéger les maisons des pilleurs. [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] Traquer surtout les « renégatsde Ben Ali » qui entretiennent le chaos [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister[/url] par des opérations commandos ou des fusillades aveugles.
20 heures, hier : le couvre-feu a sonné sur la « cité de la justice » à la Marsa. Quartier de classes moyennes. Le palais présidentiel est à un jet de pierre de là. Site ultrasensible fatalement. Il serait toujours aux mains de la garde présidentielle, restée fidèle au dictateur en fuite.
Là-bas c’est l’armée régulière et ses tanks qui font le boulot. Ici dans le lacis de ruelles, ce sont les riverains qui s’y collent. [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich sito ufficiale[/url] Spontanément. Sans rel?che. [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich outlet[/url] Les plus jeunes, comme Yousef et Selim, [url=http://cgi.www5e.biglobe.ne.jp/~kten/cgi-bin/aska.cgi]hollister france Menton un p[/url] 14 ans, viennent aussi donner le coup de main à leurs a?nés.

Depuis que Ben Ali a fui comme un voleur, Youssef n’a pas manqué un tour de garde. Neveu de Marouan Bouloudhnine, l’adjoint au sport du maire de [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] Nice, il a des petits airs de Gavroche.
Ce soir, la nuit s’annonce calme... C’est du moins le message que la télévision d’Etat a fait passer en boucle. Sauf que tout est possible dans le secteur. « C’est à partir d’ici, de la toute proche forêt de Gammarth où ils se planquent, que [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]hollister france[/url] les snipers [url=http://www.diecastlinks.co.uk]hollister uk[/url] sèment la terreur », raconte Youssef.
Derrière une barricade de fortune, enchevêtrement de blocs de béton, de paraboles arrachées des toits et de mikado de poutres, Ichem, 45 ans, lui, nourrit le brasero.
Ils sont une quinzaine, comme à tous les coins de rues d’ailleurs, à monter la garde. A encha?ner les rondes.
En toile de fond tr?ne la carcasse carbonisée d’une voiture de police... Pas rassurant. Pire, perturbant ! « C’est vrai. Lundi soir, un [url=http://www.haosm8.com/home.php?mod=space&uid=12382][/url] policier renégat a forcé un de nos barrages. Il a sorti son pistolet pour nous tirer dessus, mais on était nombreux et déterminés, on l’a mis hors d’état. » Appelés en renfort, les militaires l’ont [url=http://www.marrakech-hotel.fr]hollister france[/url] embarqué. Mais la rue, lui, avait déjà « mis le compte ».
Depuis, cet incident nourrit la parano?a ambiante [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] dans le [url=http://www.86933.com/home.php?mod=spacecp&ac=blog&blogid=]nike air jordan pas cher VIDEO. Manifestation des[/url] quartier. Ichem, [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] décorateur de cinéma de Tarak Ben Amar, se veut pourtant optimiste. Mais la confession tient encore de la méthode Couet. Difficile il est vrai de voir la vie totalement en rose quand, la veille au soir encore, deux snipers étaient embusqués sur le [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] toit d’une maison en construction, face à leur barricade.
Avec leurs couteaux et leur barre de fer, les Gavroche de la cité de la justice ne faisaient pas le poids face aux fusils mitrailleurs. Cette fois, il a fallu se planquer, alerter immédiatement l’armée... Et assister, effaré, à la lueur des balles tra?antes, à une vraie scène de guérilla urbaine. Youssef en a encore des frissons dans le dos... « ?a va s’arranger. ?a doit s’arranger, martèle Ichem. Mais tant qu’on tentera de tuer notre belle révolution, on sera là pour veiller ».