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En jouant de l'extrémisme des salafistes et de l'obscurantisme des juges, une vague formulation suffit pour la sécularisation, la liberté de conscience et d'opinion pour tous. Autrement dit, à le printemps démocratique. Il n'y a vraiment pas de quoi se réjouir. Et toutes les raisons de les Tunisiens qui se battent, avec [url=http://www.shewyne.com/hoganoutlet.html]hogan sito ufficiale[/url] un [url=http://www.shewyne.com/peutereyoutlet.html]peuterey sito ufficiale[/url] courage inou?, pour une autre interprétation de la future Constitution et la liberté de tous.
Un jour, ils demandent une salle de prière, l'autre de les étudiantes aux cours en niqab, puis finissent par flotter le drapeau noir des salafistes sur le toit de la faculté. Comme en à la [url=http://library.jlbtc.edu.cn/E_GuestBook.asp]woolrich s[/url] pire époque, des étudiants résistent. Une jeune syndicaliste tunisienne est même devenue [url=http://www.marve.net/cgi/tobi/bbs/bbs.cgi]jimmy choo paris Les voeux hu[/url] une ic?ne nationale en décrochant le drapeau des salafistes pour celui de la . Elle s'est fait copieusement par les intégristes.
OBSURANTISME DES JUGES
Que fait la ? Encore largement bénaliste, elle laisse la situation . Dans l'espoir que la nostalgie de l'ordre ancien reviendra ? Illusion funeste. C'est un autre ordre ancien qui perdure. Celui des juges. En l'absence d'une nouvelle Constitution pour les , les plus obscurantistes profitent de cette transition chaotique pour en prison toute personne jugée blasphématrice ou apostate. En témoigne le sort de deux jeunes internautes tunisiens, Ghazi Béji et Jabeur Mejri, condamnés pour atteinte à "l'ordre public" et à la "morale". Ils ont été condamnés à sept ans de prison ferme. L'un a fui vers la , l'autre s'apprête à sa peine. Ses amis parlent [url=http://kfq.nthb.cn/E_GuestBook.asp]peuterey o[/url] de torture. Leur crime ? diffusé sur les un roman satirique sur la vie du prophète [url=http://www.shewyne.com/hoganoutlet.html]hogan outlet[/url] Mahomet. La sentence, très décalée et sévère, [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] a mis en émoi la blogosphère tunisienne et marocaine. Pas le gouvernement tunisien. Or c'est là, dans cette passivité complice, que réside le danger.
A [url=http://www.osterblade.com]moncler sito ufficiale[/url] Paris, on s'est félicité un peu vite de le parti islamiste Ennahda à la loi islamique dans la Constitution [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister france[/url] en cours d'écriture. Celui que des journalistes fran?ais s'obstinent [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] à présenter comme un "islamiste modéré" est en réalité simplement stratège. Il a compris qu'il pouvait tout à fait l'article premier proclamant l' comme religion de la Tunisie, tel qu'il existait sous [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister[/url] Habib Bourguiba et Ben Ali, et le vers une interprétation plus théocratique gr?ce au rapport de force sur le terrain.
Elle consiste à les salafistes les [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] plus excités les démocrates la?ques puis à les dos à dos en feignant de ne pas parti. Ce qui revient, en réalité, à les plus [url=http://www.shewyne.com/moncleroutlet.html]moncler sito ufficiale[/url] violents. Comme ceux qui menacent Nadia El Fani pour son film La?cité Inch'Allah ou ceux qui terrorisent le campus de la Manouba et son héro?que doyen. Se figure-t-on le courage qu'il faut à cet homme lettré et pacifique pour tête à ces enragés, prêts à le séquestrer pour leur chantage ?
, on risquait gros si l'on critiquait le temporel. Sous et le parti islamiste Ennahda, on risque gros si l'on critique la [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] religion et si l'on tient [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich outlet[/url] tête à l'obscurantisme. La responsabilité de l'actuel gouvernement est évidente, mais sournoise.
Précision : A la suite d'une erreur de correction et contrairement au texte initial envoyé par , une mauvaise reformulation a pu penser que était à la tête du parti Ennhada et non du Congrès pour la République. Nous l'avons rectifiée. Toutes nos excuses à nos lecteurs et à notre chroniqueuse.