www.achbanker.com/homes.php Culture à léco

wlkleo00cpz

Le rapport... Pour en la rédaction, la commission se retrouve le 13 décembre. Puis le 8 janvier. Avant cette ultime rencontre, Marie Desplechin écrit à tous ses membres pour son désarroi. [url=http://www.achbanker.com/homes.php]www.achbanker.com/homes.php[/url] Une lettre poignante dans laquelle elle met [url=http://xiqianwenhua.org/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=73635]hollister outlet sale Un nuage dans un verre deau un duo dacteurs étonnant[/url] en question l'ensemble du processus, à par son propre r?le : "Je me reproche d' perdu de vue ce pourquoi j'ai voulu à la commission, qui est l'amitié que j'ai pour les enfants, la foi que j'ai dans [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister france[/url] leur capacité d'émerveillement et leur désir de , et la certitude que nous ne ferons rien de bon si [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] nous ne le faisons pas pour eux et avec eux."
Le Monde.fr a le plaisir de vous la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en
Pendant deux mois, l'écrivaine [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] a présidé un groupe de vingt personnes aussi compétentes que variées, chargées de des propositions sur le chantier culturel prioritaire du gouvernement : l'art et la dans la [url=http://www.mansmanifesto.fr/category/doudoune-moncler/‎]doudoune moncler[/url] vie de tous les jeunes, en commen?ant par l'école. Au terme de cette gestation rapide, après un dernier regard sur le bébé de quarante-huit pages qu'elle a contribué à na?tre, elle livre au Monde un diagnostic sans réserves : "Consulter, s'il n'y a pas de réflexion, ni de profondeur, ?a ne rime à rien. On trouve ce qu'on sait déjà."
Deux mois de travail, donc. Ou plut?t six semaines, si l'on écarte la relecture et les ultimes modifications sur le texte rédigé par l'inspecteur général des affaires culturelles Jér?me Bou?t, rapporteur du comité. Au total, dix demi-journées d'auditions et 80 organisations entendues, du 21 novembre au 7 décembre, plus deux demi-journées ajoutées à la demande du comité. Si la plupart des membres de l'équipe ne partagent pas la sévérité de leur présidente, tous conviennent que le temps imparti était "beaucoup trop court".
Reste la présidente, Marie Desplechin. L'écrivaine a consacré une part de son oeuvre aux enfants. Elle intervient dans les écoles. "Surtout, le ministère avait lu la série d'été que j'avais faite dans Le Monde." Des témoignages d'élèves de 3e, recueillis par des étudiants de Po Lille et publiés chaque semaine en juillet et ao?t [url=http://jwc2.hlbrc.cn/jwc_web/Review.asp?NewsID=961]La fondation Terra Nova fait des recommandations pour sécuriser lemploi[/url] 2012. "Le sujet me passionne, j'ai donc accepté de les ."
"Ils parlaient une autre langue"
"Il y avait un vrai [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] respect entre nous", insiste Lucien Pietron. "Les antagonismes entre éducation et culture, technos et artistes avaient disparu", ajoute . Les pédagogues, qui rêvent de les artistes, et le danseur Sylvain Groud, qui y décèle une "atteinte à [sa] liberté d'artiste", se frottent bien un peu. "Mais ce [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] n'était jamais tendu. [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] Marie avait établi un très convivial", renchérit Jér?me Bou?t. Il n'y a que Marie-José Mondzain pour l'ambiance. Plusieurs fois, la philosophe met en garde contre le risque d'à-peu-près. Quelle finalité ? Quelle culture ? Pourquoi généraliser ? "On l'a tous approuvée", se souvient Sylvain Groud. "Mais on n'en a rien fait", se désespère Marie Desplechin.
A la fin de chaque journée, Jér?me Bou?t envoie des synthèses. Certains réagissent par mail. D'autres digèrent. L'inspecteur général transmet un premier [url=http://wife.bob.buttobi.net/forum.php?mod=viewthread&tid=10664969]hollister Immigrant Song[/url] plan du rapport. Stupeur des participants. Aucune discussion collective n'a encore eu lieu. "Le temps était compté", s'excuse le haut fonctionnaire. Surtout pour lui, chargé, en parallèle, de deux autres rapports. "Marie a été rude, mais elle avait raison. J'ai tout repris."
"Marie a été rude, mais elle avait raison"
Entre-temps, le comité a obtenu un petit délai supplémentaire. A la demande de la présidente, un d?ner a été organisé. "On n'avait pas entendu un artiste jusque-là, se désole la présidente. J'ai donné des noms. On les a répartis sur les différentes tables. Le chorégraphe , le photographe , la réalisatrice , la chanteuse Camille, le metteur en scène ..." Les membres de la commission en gardent tous un ému. Et après ? "Quand Jér?me Bou?t a évoqué la villa Médicis à Clichy-sous-Bois, Thierry et Denis ont dit que c'était absurde. C'est sorti du rapport."
Lire aussi l'article de :
Pourquoi ceux-là ? , vice-présidente de la région , chargée de la culture, est une ancienne rectrice. Elle a copiloté la consultation sur l'école lancée par Vincent Peillon pendant l'été. "Mon du temps était bloqué, je l'ai dit, mais ils ont insisté : il fallait le lien entre les deux consultations. J'ai accepté mais je n'ai assisté [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] qu'à quatre [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] demi-journées sur dix." Jacqueline Broll, conseillère à la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) , préside aussi l'Association des personnels en charge de l'éducation artistique et culturelle. "D'une pierre deux coups, sourit-elle. Et le ministère me conna?t." Idem, c?té éducation, pour , doyen de l'éducation artistique à l'inspection générale, ou Agnès Pigler, déléguée à l'action culturelle à l'académie de Dijon.
Le choix des personnalités a laissé plus de place au hasard des rencontres. Marie-José Mondzain semblait presque incontournable sur la philosophie de l'art. Mais le chorégraphe Sylvain Groud, 43 ans, n'a pas la même notoriété. "La conseillère de la ministre chargée du dossier connaissait mon travail avec les collégiens. Et Aurélie Filippetti avait assisté à une de mes interventions." Lucien Pietron est, lui, très clair : "Je connais Aurélie de [url=http://www.hollisterhanesmorgan.co.uk]hollister uk[/url] Metz. Nous partageons les mêmes convictions et nous avons souvent parlé du sujet."
C'est qu'il faut . Entre la consultation pour l'école, dont il a fallu les conclusions, et l'acte III de la décentralisation, annoncé au printemps, le temps impose son rythme. Quatre-vingts auditions [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] réparties sur dix demi-journées de quatre heures : chaque organisme dispose de 30 minutes, questions comprises. "On dépassait toujours, mais ?a restait très frustrant", admet Agnès Pigler. Tous les membres de la commission insistent sur la qualité, le sérieux, l'extrême compréhension des personnes auditionnées. "Il n'y a qu'Anne de Marjorie, la présidente d'ATD Quart Monde, qui a osé nous que nous nous fichions du monde, se souvient Marie Desplechin. Une heure pour huit associations de lutte contre l'... Je lui ai dit qu'elle avait raison."
Alors que ? la mission, comme l'a suggéré le ministère, et comme la plupart des membres de la commission en ont exprimé le désir ? "Le plus utile (et le plus raisonnable certainement) est peut-être pour moi de me au travail que je sais , et dont je peux qu'il a du sens là où je l'exerce", écrit-elle alors. Trois semaines plus tard, son sentiment n'a pas fléchi.
m?che rarement ses mots. Mais ceux-là risquent de un peu de bruit à l'heure où le ministère s'apprête à public le rapport du comité de pilotage de la consultation sur l'éducation artistique et culturelle.
Qui sont-ils et comment ont-ils été choisis ? Il y a là huit représentants des ministères concernés : culture, éducation, jeunesse et sports, , agriculture. Six élus, balayant les divers échelons du paysage administratif : régions, départements, villes. Enfin six "personnalités du monde de la culture, de la recherche et de l'éducation" : le chorégraphe , la philosophe Marie-José Mondzain, la sociologue ère, la critique d'art , une directrice de bibliothèque du Havre, Fran?oise Legendre, et le principal d'un collège de Metz, .
Là, premier choc. Devant elle, ce 7 novembre, les spécialistes du ministère de la culture : "Ils parlaient une autre langue. Des sigles, un vocabulaire, une syntaxe inconnus. J'aurais d? du train mais je suis trop curieuse. Et ils étaient de bonne volonté." Une fois la commission composée, deux semaines plus tard, Agnès Pigler sera chargée de un petit cours de lingua administrativa aux artistes de la bande, sous le regard bienveillant mais inquiet de la présidente Desplechin. "Je n'avais choisi ni les membres de la commission, ni les personnes auditionnées. Mes copains se foutaient de moi : tu vas ton temps. Mais je voulais y . Les gens étaient investis et l'ambiance très agréable."