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Pee wee
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Posted: Thu 15:49, 29 Aug 2013 Post subject: www.vivid-host.com/barbour.htm Raréfaction des m |
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Au cours de l'histoire, l'Homme a eu tendance à d'abord exploiter les minerais les plus concentrés (on a vu que nos ancêtres ont commencé par exploiter les éléments natifs, c'est-à-dire concentrés à 100 %...) Avec moins de découvertes géologiques majeures, la tendance est donc à une baisse de la concentration moyenne des minerais.
A titre d'exemple, la concentration moyenne des minerais de cuivre exploités est ainsi passée de 1,8 % (55 tonnes de minerai pour un tonne de métal) dans [link widoczny dla zalogowanych] les années 1930 à 0,8 % aujourd'hui (125 tonnes de minerai pour une tonne de métal). La concentration des mines d'or en Australie et en Afrique du Sud, deux des principaux pays producteurs, est passée de plus de 20 grammes par tonne de minerai à moins de 5 grammes en l'espace d'un siècle. (...)
Vous avez déjà compris le léger soucis : puisque les minerais sont de moins en moins concentrés en métaux, il faudra de plus en plus d'énergie pour les extraire, or les extractions de la source principale d'énergie paraissent elles-mêmes au bord du déclin...
Philippe Bihouix et Beno?t de Guillebon rappellent comment, gr?ce [link widoczny dla zalogowanych] à son ordonnance de 1669, Colbert sauva les forêts fran?aises menacées par les besoins croissants de l'industrie et de la construction navale :
Les investissement [en exploration minière] sont passés de 2 à 10 milliards de dollars entre 2002 et 2007 ! Cependant, ces efforts n'ont quasiment pas apporté de gisements nouveaux.
Les énergies renouvelables, en particulier l'éolien et le solaire, sont très dépendantes de métaux rares dont l'accès pourrait devenir de plus en plus incertain, a fortiori si ces formes d'énergie doivent être massivement développées.?Exemple : le dysprosium et le néodyme, deux terres rares produites presque exclusivement par la Chine, laquelle a d'ores et déjà fait savoir que ses gisements actuels étaient en déclin. Une voiture hybride contient un kilogramme de néodyme, une éolienne presque une tonne !?Science & Vie cite une étude du MIT d'après laquelle il faudrait multiplier par 26 d'ici à 2035 les extractions de dysprosium (du grec dysprositos, qui signifie "difficile à obtenir") pour faire face aux enjeux du changement climatique...
"Les ressources naturelles sont [link widoczny dla zalogowanych] inépuisables, car sans cela nous ne les obtiendrions pas gratuitement. Ne pouvant être ni multipliées, ni épuisées, elles ne sont pas l'objet des sciences économiques" - , Cours d'économie politique pratique, 1815.
Bien s?r, contrairement au pétrole, les métaux peuvent être recyclés. Mais Bihouix et de Guillebon soulignent que les solutions sont souvent limitées, notamment, là encore, à cause de leur co?t énergétique.
"Non, un véhicule, même électrique, n'est jamais [link widoczny dla zalogowanych] 'propre'. Non, un téléphone portable n'est pas 'écologique', même si sa coque est en fibre de bambou ! Et qui peut croire qu'une 'éco-taxe' de quelques euros sur les produits électroniques compense les dég?ts environnementaux de leur fabrication !"
La conclusion appelle à un changement [link widoczny dla zalogowanych] de paradigme?(qui fait écho à d'autres appels relayés sur ce blog, notamment?, ou ) :
"En faisant le pari du 'tout technologique' dans l'optimisation de notre consommation énergétique et la lutte contre le changement climatique, nous recourons de fa?on accrue aux matières premières rares que nous ne savons (saurons) pas recycler, [link widoczny dla zalogowanych] et dont la déplétion pourrait elle-même devenir un enjeu énergétique."
Le cuivre, le zinc, l'or et l'uranium figurent parmi les principaux métaux dont les ressources mondiales semblent en voie d'épuisement.
Bihouix et de Guillebon, les auteurs de Quel futur pour les métaux,?affirment :
En exergue, Bihouix et de Guillebon ont placé la citation suivante, qui signe le péché originel de la science économique, telle qu'elle est toujours pratiquée et enseignée aujourd'hui :
Il y a plus qu'un effarement dans cette analyse. On y devine une certaine colère vis-à-vis des promesses et des effets d'annonce des industriels et des politiques au cours des dernières années :
Philippe Bihouix et Beno?t de Guillebon, auteurs de l'ouvrage fran?ais de référence sur la question (Quel futur pour les métaux ?, EDP Sciences, 2010, 39 ?), expliquent :
Tout simplement parce que pour creuser des mines, il faut de l'énergie. Beaucoup d'énergie. Aujourd'hui, 8 à 10 % de l'énergie primaire est consacrée à extraire et raffiner les ressources métalliques, notamment pour l'acier et l'aluminium, indiquent Philippe Bihouix et Beno?t de Guillebon, tous deux anciens élèves de l'Ecole Centrale.
"Certes, on peut espérer encore beaucoup des progrès techniques [link widoczny dla zalogowanych] et des innovations. Mais pour rendre nos sociétés réellement durables, en tout cas du point de vue de notre consommation 'métallique', il faudra sérieusement les orienter vers l'économie de ressources à moyen terme, plut?t que vers la recherche de profit à court terme. Nous en sommes encore loin."
Merci à la rédaction du magazine Science & Vie, qui propose [link widoczny dla zalogowanych] ce mois-ci une enquête sur un sujet essentiel [link widoczny dla zalogowanych] que je me désespérais de trouver le temps de [link widoczny dla zalogowanych] traiter?: le déclin des réserves mondiales de métaux (précieux ou pas).
Les problèmes arrivent plus vite que le nombre théorique d'années de réserve, car toute ressource limitée passe par un pic de production : c'est le cas du pétrole. (...) L'or a déjà franchi son pic de production mondiale, mais cela est passé inaper?u du fait de son r?le très spécifique. (...)
Pour la grande majorité des éléments, les réserves se situent entre 30 et 60 ans. (...)
Le problème est similaire à celui du . Pire, les deux questions ont toutes les chances de finir par s'enchevêtrer en un cercle vicieux, vertigineux et inextricable.
En quoi pic pétrolier et pics des métaux sont-ils liés ?
"Ainsi, au 17e siècle, alors que l'?ge du monde était évalué à moins de six mille ans (l'histoire biblique), notre société - certes peu démocratique ! - a été capable de se projeter, dans ses décisions, au-delà du siècle. Nous savons désormais que l'?ge de l'univers dépasse 15 milliards d'années, mais nous ne pouvons prendre nos décisions au-delà de quelques années : mesurons au passage la formidable régression intellectuelle."
Pour le nucléaire, Science & [link widoczny dla zalogowanych] Vie?note qu'en 2035, les besoins en uranium devraient atteindre cent mille tonnes par an, "soit le double de ce que les mines d'uranium ont fourni en 2010", sachant qu' "aucune découverte récente significative n'a été réalisée en dehors de l'extension de gisements déjà connus", selon Marc Delpech, du Commissariat à [link widoczny dla zalogowanych] l'énergie atomique.
Hé oui, le pétrole n'est pas la seule matière première que menace le prurit de la société de consommation.
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