hollister La société française pi

wlkleo00cpz · Posted: Tue 9:06, 17 Sep 2013 Post subject: hollister La société française pi

La mise en oeuvre du multiculturalisme a, en effet, conduit à l'un contre l'autre deux segments de la : l'identité majoritaire et les identités minoritaires. Par une sorte d'effet boomerang, l'apparition au sein de l'espace public de minorités ethno-culturelles et raciales a provoqué, dans chaque cas, le [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] renforcement d'une identité "blanche" et chrétienne. Il est d'ailleurs symptomatique que le et les Indigènes de la République se soient référés tous deux, lors de l'affirmation de ce modèle, à des expressions proches pour désigner l'identité majoritaire : les "Fran?ais de souche" dans un cas, les "souchiens" dans l'autre.
En définissant a priori la culture d'un peuple, ou son identité, a fortiori en la racisant, on prend le risque d'être démenti par l'historicité de cette culture, c'est-à-dire par sa capacité à intégrer une multitude d'éléments dont on avait postulé, par principe, qu'ils ne [url=http://www.ueebook.com/viewthread.php?tid=27479&extra=]jordan pas cher La haine de Bruxelles[/url] lui appartenaient pas.
L'universalisme, contrairement à ce que prétendent les tenants des idées multiculturalistes et postcoloniales, ne se réduit en effet ni à la défense de la suprématie "blanche" ni à l'assimilation vue comme une sorte de rouleau compresseur nivelant les identités et les cultures. En ce sens, il ne s'agit pas, en reprenant l'expression de , autre auteur-phare des études postcoloniales, de "provincialiser l'Europe", en mettant en exergue sa spécificité culturelle pour mieux en ses limites.
A la différence [url=http://www.worldbike.fora.pl/warsztat,4/woolrich-parka-lenjeu-224-la-nantaise,3340.html#3622]woolrich parka Lenjeu à la nantaise[/url] d'autres pays comme les Etats-Unis, où les différentes "communautés" semblent vivre les unes à c?té des autres, l'essor du multiculturalisme en France se traduit donc par une montée tangible du racisme appliqué au discours public ou dans le discours public.
Nous entrons sur ce point en désaccord avec une démarche qui prétend les individus dans des mono-appartenances identitaires afin de défendre des intérêts particuliers. le social en culturel, le terrain des luttes économiques au profit de l'affirmation d'identités ethniques et raciales, semble donc être une caractéristique majeure d'une gauche multiculturelle et postcoloniale qui risque à ce jeu d' une position symétrique et inverse de la droite et de l'extrême droite "républicaine".
De sorte qu'il n'est pas illégitime de en doute l'existence, en France, des communautés "noire", "juive", "musulmane" ou "maghrébine", autrement que dans les discours de porte-parole parfois nommés ou encore autoproclamés qui s'expriment "au nom" de ces communautés en prenant en quelque sorte leurs "membres" en otages. L'autodéfinition, à certaines périodes de son existence, d'un individu quelconque comme "juif", "noir", "maghrébin" ou "breton" n'implique pas ipso facto son appartenance pérenne à des "communautés" associées [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] à ces différents labels identitaires.
Tel "immigré africain", expression [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] contestable, tout comme le sont celles de "première" ou de "deuxième génération", même s'il est assigné d'autorité, lui ou ses parents, à "sa" culture d'origine, "noire", d' de l'Ouest soudano-sahélienne, peut se définir, au contraire, en fonction de différents contextes, comme soninké, sénégalais, fran?ais, habitant du quartier du Val-Fourré à Mantes, etc.
Postuler l'humanité de l'homme et de la femme, ce n'est pas la domination de l'Occident sur le reste du monde, c'est la possibilité de avec les autres. Les "révolutions démocratiques" en cours en , en , en , et celles à , montrent que les droits de l'homme, loin d'être un carcan imposé par l'Occident au reste du monde, peuvent aussi être réappropriés par des peuples arabo-musulmans, en dépit de, ou gr?ce à, "leur" culture.
Ouvrage : "L'Ethnicisation de la France" (Lignes, 136 pages, 14 euros).
Mais qu'en est-il de ces "communautés" ? L'énonciation de leur identité procède-t-elle des acteurs de base ou des porte-parole qui s'expriment en leur nom ? On peut se si l'expression racisée des identités postcoloniales est le produit d'un contre-racisme venu "d'en bas", émanant du "peuple", ou de certaines de ses composantes ou si, à l'inverse, elle est l'oeuvre des représentants communautaires issus de cette politique même de la diversité, prompts à des spécificités ethno-culturelles ou raciales intangibles à des individus dont l'homogénéité ne va [url=http://www.xlglmkx.gov.cn/E_GuestBook.asp]louboutin[/url] [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] pas de soi.
Car provincialiser l'Europe revient à le monde en autant d'"aires culturelles" étanches, et donc à les continents géographiques et intellectuels dans des spécificités irréductibles. Pas plus que l'Europe des Lumières ne saurait être caractérisée par la "raison" (c'est aussi le siècle des "passions"), les autres continents ne [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] sauraient être réduits à des caractéristiques culturelles intangibles (l'Afrique des "ethnies", l' des "castes", le Moyen-Orient musulman "fondamentaliste", etc.), voyant ainsi déniée leur historicité propre. du lien social, c'est à travers les continents géographiques et culturels, c'est une universalité première et principielle entre les hommes et les femmes, pour réserver aux "cultures" le statut d'une production résultant d'un processus de singularisation.
Ce racisme revêt deux formes : l'affirmation forcenée d'une identité majoritaire "blanche" et même catholique par la droite et l'extrême droite et l'affirmation, par la gauche multiculturelle et postcoloniale, d'identités minoritaires ethno-culturelles - " black" et "beur" notamment - qui constituent autant de "communautés de souffrance". Celles-ci s'estiment en effet fondées à être reconnues comme telles et à "réparations" pour les préjudices subis par leurs ancêtres lors de la colonisation et l'esclavage notamment, rapprochant en cela le multiculturalisme d'autres courants d' dans leur [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] traduction civique comme le postcolonialisme désormais très présent sur la scène et médiatique.
De fa?on paradoxale, en effet, cette droite et cette extrême droite, en défendant la République et la la?cité sur des bases islamophobes défend par contrecoup des valeurs culturelles tout aussi ethnicisées, mais "bien de chez nous". La gauche et l'extrême gauche multiculturelle et postcoloniale, en abandonnant la de l'universalisme républicain à la droite et à l'extrême droite s'engagent dans la voie d'un choc des cultures qui fait les affaires de son adversaire.
Culturaliser, ethniciser [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] ou raciser les identités est le meilleur moyen, notamment, d' les jeunes des dans des ghettos, la meilleure fa?on de les sous la chape du .
, a échoué en France et [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] en . Non pas, comme le prétendent Angela Merkel, David [url=http://www.americatownmovie.com]air jordan pas cher[/url] Cameron [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] et , parce qu'il n'est pas parvenu à "intégrer" les "immigrés". Mais [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] en raison de la fragmentation du corps opérée partout où ce principe est appliqué ou promu par des organisations politiques.
La culture, qu'on reproche à certains chercheurs en sociales de ou de , n'est pas seulement un héritage du passé, mais un élément qui se, qu'on se construit. La culture est en effet la somme d'actes d'identification accomplis par un individu au cours de son existence, somme dont on ne peut compte qu'après sa disparition. On ne devient pas ce que l'on est, on [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] est ce que l'on devient.